mercredi 29 mai 2013

Madame Hemingway - Paula McLain

J'aime écrire un commentaire juste après avoir lu le livre afin que toutes les émotions soient là, bien présentes dans mon esprit. Pour le coup, elles sont là. Je viens de finir un magnifique livre: Madame Hemingway de Paula McLain.

C'est l'histoire d'Elizabeth Hadley Richardson, plus couramment appelée Hadley dans le livre, qui n'est rien d'autre que la première femme d'Ernest Hemingway. Elle sera la femme des premières folies, la femme de Paris, celle des premiers romans d'Hemingway. Elle le connaîtra sous toutes ces facettes, il lui donnera le meilleur, puis le pire. 

Mon avis:
J'ai fais une erreur qui n'en est pas vraiment une...Pour savoir quelle tête avaient réellement les personnages du livre je suis allée voir leur photo sur internet et, bien sûr, je n'ai pas pu m’empêcher d'aller lire un morceau de la biographie d'Ernest Hemingway sur wikipedia... 
J'ai adoré le début du livre, le milieu m'a semblé long. Peut être parce que j'avais le moral à zéro et que j'avais l'impression qu'Hadley aussi. Cependant j'ai dévoré les dernières pages. Je connaissais la fin puisque je l'avais lu sur Wikipedia, et pourtant, j'espérais plus que tout qu'Hadley s'en sorte, que tout redevienne comme avant, que cette pauvre femme connaisse le bonheur, de nouveau, comme au tout début... Bien sûr, ça n'arrive pas, ça aurait été trop facile de l'espérer pour que cela se produise, et puis aurait-ce été un aussi bon livre ?!
Le livre est bien écrit, j'ai dévoré les 150 dernières pages en quelques heures. Il retrace les années d'entre-deux guerres à Paris. Le contexte historique est incroyable, on a l'impression que tout est possible et que les personnages n'ont aucune limite. Il faudra que quelqu'un m'explique comment ils réussissaient à survivre à autant d'alcool et de drogue réunis alors que je met une journée complète à me remettre d'une seule petite soirée entre amies...(?). Hadley est un personnage hors du temps, je ne sais pas si elle était réellement comme ça mais on ne peut pas ne pas s'y attacher et sa descente aux enfers au milieu des petites robes chanel en est d'autant plus dur.
Je conseille ce livre à tout le monde et j'espère que vous l'aimerez autant que moi. 

dimanche 26 mai 2013

La radio des blogueurs !

J'ai trouvé cet article sur le blog d'Irrégulière. La radio des blogueurs, c'est un principe d'article lancé par Bricabook
Etant donné que moi aussi j'ai une chanson coup de cœur en ce moment, celle que j'écoute tout le temps, celle qui me met de bonne humeur au réveil, celle qui me reste dans la tête au couché...je vous en fait profiter !

Ce n'est rien d'autre que l'une des chansons du film Gatsby le Magnifique: Bang Bang de Willi.am !
J'adooore, cet air un peu rétro, tout en étant moderne, les paroles totalement farfelues, rien de mieux pour se battre contre le mauvais temps quotidien !


jeudi 23 mai 2013

La gloire de mon père - Le château de ma mère - Marcel Pagnol

J'ai décidé que quitte à ne pas voir le soleil pointer le bout de son nez dans le ciel, j'allais l'inviter personnellement sur ma table de chevet. Pour cela j'ai dépensé la modique somme de 10€40 et je me suis envolée l'espace de quelques jours tout près de Marseille, dans la garrigue. Aujourd'hui, alors que j'entend la pluie couler sur ma fenêtre, j'écoute les cigales chanter dans ma tête. J'ai lu  La gloire de mon père et Le château de ma mère de Marcel Pagnol. 

Le jeune Marcel Pagnol n'a que 9 ans quand ses parents, son oncle et sa tante décident de louer une maison aux Bellons. Commencent alors les plus belles vacances de sa vie, au coté de Lili, son ami pour la vie, qu'il n'oubliera jamais. 


Mon avis: 
Quelle jeunesse !Tant de bonne humeur qui ressort d'un si petit livre !Après les  livres, je me suis intéressée un peu à la vie de Marcel Pagnol... Et j'ai décidé de l'oublier aussitôt. Je ne suis pas sûre d'être d'accord avec les mœurs de l'auteur dans sa vie d'adulte. Cependant les livres sont vraiment touchants. On entend l'accent marseillais chanter à travers les pages. 
Lili ?quel amour !Lili, c'est mon Boris à moi. Alors que Marcel court à la chasse à la bartavelle avec Lili, moi, au même age, je courais sur les plages corses près de Boris qui enfilait déjà son masque pour la chasse aux poulpes. Mon Boris à moi, il n'est pas mort à la guerre heureusement. Le soleil qu'a vu le jeune Pagnol, je l'ai vu de l'autre côté de la méditerranée  C'est toujours beau de parler des amis d'enfance mais Marcel Pagnol le fait une tendresse si sincère qu'il est impossible de ne pas aimer ces deux livres qui sentent la lavande. 

mercredi 15 mai 2013

Gatsby le Magnifique - Livre/Film

Je reviens du cinéma où je suis allée accompagnée de ma meilleure amie...et devinez un peu ce que j'ai vu ?! Allez allez...je sais que vous le savez... Eh oui !Gatsby le magnifique. Après m'être démaquillée, lavée le visage, fait une queue de cheval moche, je suis prête à tout vous dévoiler ... Attention, Spoiler Inside !Tout d'abord, parlons un peu du livre que j'ai lu il y a peu. 









L'histoire commence en 1922 dans la ville de New York où un certain Gatsby organise tous les soirs des fêtes somptueuses où l'alcool coule à flot. Pour expliquer sa richesse, ses invités font courir les hypothèses les plus farfelues. Mais un jour, Gatsby se lie d'amitié avec son voisin, Nick Carraway,  et lui dévoile son passé... 

Le livre:
Le contexte du livre n'est autre que les années 20, autrement dit, les années de la prohibition qui n'ont pourtant jamais vu couler autant d'alcool. Le livre est raconté grâce au regard de Nick Carraway, jeune américain de l'ouest tout fraîchement arrivé à New York. On y découvre peu de personnage, mais tous ont un rôle majeur dans cette histoire. Rien n'est laissé au hasard, Nick et Gatsby nous amène peu à peu dans leur monde et l'espace d'un instant, on ferme les yeux, et nous voilà une flûte de champagne à la main écoutant un air de jazz entouré de centaine de personnes aux tenues colorées, on entend le klaxon des voitures qui défilent devant la demeure de Gatsby, on tourne la tête pour regarder le paysage et la voilà: New York qui brille de mille feux. Gatsby, lui, ne vit que de son espoir qui le porte toujours plus loin, toujours plus haut. 
J'adore ce livre. Je me méfie toujours des livres dont j'ai entendu trop de bien. Il y a toujours le risque de la déception  Ce livre ne fait pas parti de ces cas-là. On en ressort au contraire émerveillé d'avoir attendu tant de temps pour le lire. La lecture est simple, pas de superflu, tout n'est pas dit, et pourtant tout est clair. Gatsby ?Qui est Gatsby ? Est ce qu'au final, on ne préfère pas le moment où on l'ignorait encore que l'instant où son pauvre père passe la porte de sa demeure ? J’apprécie l'espoir du personnage, aveuglé par son rêve. Mais et Nick dans l'histoire ? Il est là, comme notre serviteur, il nous ouvre les portes de New York. Pierre n'aurait pas fait mieux. 

Le film (spoiler inside):
Le film n'est pas une adaptation. C'est une réadaptation. Tout ne colle pas au livre, mais l'histoire est si finement tissée que je suis ressortie du cinéma sans me souvenir de ce qui appartient au livre ou au film. Leonardo DiCaprio qui m'avait paru un choix étrange incarne parfaitement son personnage. Je suis un peu de parti-pris pour cet acteur que j'adore déjà. Je pense qu'il a bien grandi depuis ces débuts. Sa réputation de jeune beau goss est bien faible vu son talent. Le ton est juste selon moi. Ayant lu le livre, je n'ai pas été déçue comme on peut souvent s'y attendre des adaptations. 
En réalité, le seul point noir à l'affiche est Nick: il n'est présenté que comme un simple spectateur de tout ce qui se passe. On aimerait en savoir plus sur le personnage. A la fin du film, on sait qui est Gatsby, au contraire Nick Carraway est resté pour nous un inconnu. A part ça, certain personnage ont été ajoutés, au contraire, Jordan n'existe presque pas, elle ne fait que parti du décors. C'est donc tout différent. De plus, j'ai vu le film en 3D, et à part un bon mal de tête, je ne suis pas sûre d'en avoir compris l'avantage...
Dans le film, Nick et Francis Scott Key Fitzgerald ne font qu'un. En effet, Nick ne narre pas seulement l'histoire comme un vieux souvenir: il l'écrit. A la fin du film, Nick nomme le livre "Gatsby", finalement, il rajoute "le magnifique". C'est précisément le raisonnement qu'a tenu F. S. Fitzgerald pour le titre du livre. 

Nick rédige l'histoire sous les conseils de son médecin. Alors vous me dites "OULA mais quel medecin ?!" bah le médecin de son hôpital psychiatrique, voyons !
Et oui, Nick se fait interner après la mort de Gatsby et rédige le livre. Le fait que Nick soit plus ou moins fou explique toute la réalisation du film. Tout est poussé à l'excès. On ne vit pas dans la réalité, mais dans les souvenir de Nick. Ainsi, tout est plus déluré que ça ne devrait l'être: la musique, les décors, les costumes (n'oublions pas que Nick est saoul dans 90% des scènes de l'histoire). Nous ne sommes pas dans les années 20. Non, bien loin de là! Nous sommes dans un monde parallèle où tout va trop vite, tout est trop grand, tout est trop bruyant. Les personnages peuvent paraître théâtrales parfois, mais c'est précisément car c'est la façon dont Nick a perçu la scène en la voyant, il n'a retenu que l'émotion de l'instant. C'est peut être finalement le seul avantage de la 3D, car à ce moment, seul le personnage, ou une partie de lui, ses yeux, sa bouche, était précis, le reste étant flou. Ceci rajoute à l'impression de "folie" et de "souvenir" que le réalisateur a voulu donner. 

Je ne suis pas du tout déçue du film. La bande son "déchire trop" !(je ne fais que citer ma meilleure amie et je lui donne raison !). Les personnages jouent parfaitement leur rôle et les costumes sont somptueux. Bref, un film à aller voir absolument !





Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 13 mai 2013

The Booky-Tuesday

J'ouvre cette nouvelle section du Blog ! J'ai choisis de l'appeler the Booky-Tuesday, j'aurais pu la nommer en allemand Das Buch-Dienstag ...nous sommes tous d'accord que c'est moin hype tout de même.. Alors, voilà !Je vous invite toute au Booky-Tuesday !
Le Booky-Tuesday consiste tout simplement à vous proposer ma PAL et à vous laisser me proposer la votre !
Je ne pense pas le faire tous les mardi car je ne pense pas avoir le temps de lire autant de livre en seulement 7 jours.  Mais un mardi par mois ou toutes les deux semaines, c'est déjà pas mal ?
Alors, voilà ma liste, je l'ai piqué directement du site des livres de poche. Je regarde les conseils des libraires et j'ajoute les livres à ma liste selon ce que je trouve !
Alors voici ma liste cette semaine:

La mort à Venise - Thomas Mann

La fascination mortelle que peut exercer la beauté, tel est le sujet de La mort à Venise, ce chef-d'œuvre d'inspiration très romantique où l'on retrouve l'essentiel de la pensée de Thomas Mann. Gustav Aschenbach, romancier célèbre et taciturne, voit sa vie bouleversée par la beauté divine et la grâce d'un adolescent. Sous le regard interrogateur du jeune Tadzio, la descente aux abîmes de ce veuf respectable, dans une Venise au charme maléfique rongée par le choléra, est un des récits les plus troublants de cet immense écrivain. La mort à Venise est suivi de Tristan, dont l'univers glacé de la montagne et la gaieté factice du sanatorium composent une sorte de prélude à La montagne magique, un des grands romans de Thomas Mann. Un bref récit, Le chemin du cimetière, clôt ce recueil de façon poignante






Les hauts de Hurlevent - Emily Brontë

Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste. Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses soeurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l'orgueilleux qui l'a tuée.






HhHH - Laurent Binet


Découvrez le récit explosif de Laurent Binet, HHhH, et laissez-vous transporter dans la tourmente de la Deuxième Guerre mondiale, à Munich, Berlin, Londres, Paris, Kiev, faites un petit détour par le Moyen Age et repassez par 2010 pour atterrir à Prague, en 1942. HHhH raconte l’histoire de l’attentat contre Heydrich et de la folle traque qui s’ensuivit pour s’achever dans une église au centre de Prague où sept hommes soutinrent un siège de sept heures face à sept cent SS. Reinhard Heydrich, « l’homme le plus dangereux du IIIe Reich », était le bras droit d’Himmler mais chez les SS, on disait « HHhH », ce qui signifiait : « le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich ». A l’heure où le débat fait rage autour des rapports tumultueux entre Histoire et fiction (cf. l’affaire Lanzmann-Haenel), dévorez sans attendre ce roman étonnant qui reconstitue les faits avec une précision maniaque fondée sur un travail de documentation impressionnant mais qui se pose sans cesse la question, entre deux déflagrations : comment raconter une histoire vraie ? Sélectionné pour le Goncourt du premier roman.




Madame Hemingway - Paula McLain

Chicago, octobre 1920. Dans la ville qui vibre sur les derniers airs de jazz de la Nouvelle Orléans, la douce Hadley Richardson rencontre un garçon de vingt ans, grand et svelte, cheveux noirs et yeux noisette, avec, sur la joue droite, une fossette irrésistible. Il s’appelle Ernest Hemingway et méduse l’assistance avec ses récits sur la Grande guerre dont il est rentré blessé à la jambe pour avoir tenté de sauver des vies en Italie. Hadley qui ignore tout du jazz mais joue Rachmaninov avec passion succombe à l’air bravache et aux regards de braise du jeune homme. Elle a vingt-huit ans.Mariés en un éclair, follement amoureux, les Hemingway embarquent le 8 décembre 1921 à bord du Leopoldina pour Paris la trépidante où ils se retrouvent vite au coeur d’une « génération perdue » d’écrivains expatriés qui compte déjà Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce, F. Scott et Zelda Fitzgerald…Entre l’alcool qui coule à flots, la guerre des ego et la beauté des femmes qui l’entourent, Ernest travaille péniblement à ce qui sera bientôt Le soleil se lève aussi. Son premier roman lui apportera fortune et consécration. Mais à quel prix ? Hadley, qui s’acharne à rester fidèle à ses valeurs, saura-t-elle répondre à ses exigences et rester sa muse, sa complice, son épouse …face à la belle et perfide Pauline Pfeiffer?...



Expiation - Ian McEwan

 Sous la canicule qui frappe l'Angleterre en ce mois d'août 1935, la jeune Briony a trouvé sa vocation : elle sera romancière. Finsi les contes de fées et les mélodrames de l'enfance. Du haut de ses treize ans, elle voit dans le roman un moyen de déchiffrer le monde. Mais lorsqu'elle surprend sa grande sœur Cecilia avec Robbie, fils de domestique, sa réaction naïve aux désirs des adultes va provoquer une tragédie. Trois vies basculent et divergent, pour ne se recroiser que cinq ans plus tard, dans le chaos de la guerre, entre la déroute de Dunkerque et les prémices du Blitz. La brutalité du réel va faire mûrir Briony. Mais est-il encore temps d'expier un crime d'enfance ?Prolongeant une grande tradition anglaise, celle de Lawrence et du Messager, tout en s'interrogeant sur les pouvoirs et les limites du romancier, Ian McEwan restitue, avec une égale maîtrise, les frémissements d'une conscience et les rapports de classes, la splendeur indifférente de la nature et les tourments d'une Histoire aveugle aux individus. Peintre admirable de la fragilité du bonheur et de la douleur du souvenir, il nous livre, avec Expiation, son roman le plus abouti.








Voilà, 5, ça me semble pas mal déjà ! C'est cinq livres qui m'ont semblé vraiment intéressants. dîtes moi ce que vous en pensez !Pour l'instant, j'ai commencé Marcel Pagnol, alors ça attendra un peu pour ces cinq-là !


samedi 11 mai 2013

Pierre et Jean - Maupassant

  Quand le beau temps le mois de Mai arrive, il me vient des envies de mer, de plage, de bateau, de ciel bleu et de simplicité. Et dans le genre livre "simple", Maupassant est le meilleur, c'est fin, tranquille, easy, on se laisse bercer dans les joies et l'horreur de ses aventures. Et puis j'aime savoir que la plupart de ses histoires se passe en Normandie, ça me fait voyager !C'est pourquoi je me suis plongée dans Pierre et Jean.

Pierre et Jean n'ont rien en commun, à part leur famille, ils sont frères. Un jour, en revenant de la pêche, Jean apprend être l'unique héritier d'un vieil ami de ses parents, le Maréchal. Ceci attise la jalousie de son frère...et ses soupçons. Quel est le lien secret qui unissait Jean et le Maréchal ?



Mon avis
J'adore déjà Maupassant, je pourrais vous vanter ses mérites sans discontinuer. Je vais cependant vous éviter ça. Pierre et Jean est la unième preuve des talents de l'auteur. Rien est dit explicitement, et pourtant, tout nous est clair. On sent l'odeur de la marée sortir des pages et malgré le mauvais caractère de Pierre on éprouve de la pitié pour ce garçon sans repère. A la fin du livre, on ne peut s’empêcher de penser, et si ça m'arrivait ?!Le jeune Pierre, jaloux de son frère, s'introspecte, essaye de comprendre d'où lui vient cette haine, il tente de lutter contre sa jalousie, contre ses soupçons, mais rien n'y fait, la vérité le rattrape !
La notion de famille est mise à mal. Nous sommes sûrement nombreux à s'être demandé sur quoi reposait réellement notre famille ? De simple lien du sang ou une vrai complicité ?Un lien secret qui nous unis ? A travers le personnage de pierre Maupassant répond à sa façon à cette réponse: la famille ne tient à rien. Et le jour où l'on se rencontre de ce vide, tout s'effondre.Ce garçon qui n'aime son père que par pure habitude cependant qui idolâtre sa mère. Au contraire, par les yeux de Jean, il nous montre que peu importe le sang qui unie une famille, le lien plus puissant qui se cache derrière est unique.
Ainsi, l'auteur nous laisse choisir notre point de vue.

Comme d'habitude, il ne fait pas bon être une femme dans un roman de Maupassant. A part le fait qu'on est la source de tous les malheurs du monde, on ne réussit même pas à le cacher !L'idiotie, la paresse, la naïveté  l'infidélité et la fourberie, voilà tant d'adjectif pour nous décrire! Un jour, je lirais la biographie de Maupassant pour comprendre d'où lui vient cette haine contre le sexe faible... Je vous en ferais part ;).


Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 8 mai 2013

Cheri - Colette

Il m'a fallu 3 ans pour lire ce livre. Rien que ça. Je le commençais puis le laisser de côté pour une raison ou pour une autre. J'avais finis par le considérer comme un "mauvais livre", un point c'est tout. Jusqu'à lundi dernier,en ne trouvant plus rien à me mettre sous la dent, j'ai finis par le redécouvrir en me faisant la promesse le finir cette fois-ci. Au passage, j'ai retrouvé un vieux ticket de bus d'un de mes voyages à Venise, j'ai donc plié les pages déjà cornées de très bonne humeur. 

Léa De Lonval, une femme proche de la cinquantaine, est la maîtresse du jeune et séduisant Fred Peloux, ou Chéri. Quand le jeune Fred finit par se marier, Léa se convainc qu'elle n'en a rien à faire, mais peu à peu, elle réalise que bien loin d'une "histoire passagère", ce qu'elle a vécu avec Fred n'est rien d'autre qu'une passion, un amour. Ainsi, c'est tout une réflexion sur l'age, l'amour et la vie qui occupe ses jours et ses nuits. 


Mon avis ?
Je dois le dire: j'ai finalement aimé ce livre. Le début est un peu long à mon gout, mais passé l'introduction de tous les personnages, on se plonge dans ce livre. C'est un roman féminin écrit par une femme et ce n'est donc pas une petite affaire pour le début du siècle. Léa est une femme aux mœurs libres, qui a connu bien des amants dans sa vie et arrivée à un certain stade de sa vie, elle comprend que son passé est trop plein et son futur bien vide: la vieillesse l'a touché, elle aussi. Au contraire, Fred est le prototype de l'homme beau à la tête vide,mais peu à peu, on s'attache à lui, on comprend que bien loin de ce que l'on peut penser, il a des sentiments ce petit-là ! 
Cette histoire est universelle, elle pourrait très bien être l'objet d'un film des années 2000 et personne n'y verrait rien à redire, puisque les sujets mis en avant par Colette sont encore actuels. 
Chéri est connu pour être l'une des œuvres les plus importantes de Colette, et je vous le conseille vivement !

PS: il existe aussi une adaptation au Cinéma, je ne l'ai pas vu mais j'aimerais beaucoup !





Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 2 mai 2013

Cette pute me fera mourir - Duc de Saint Simon


Cette pute me fera mourir - Duc de Saint-Simon

C'est comme cela que Marie Thérèse, la reine de France, épouse de Louis XIV, qualifiait Mme de Montespan, la maîtresse du roi. C'est ma soeur qui m'a offert ce livre pour mon anniversaire, elle connait en effet ma passion pour le XVIII et XIXème siècle !

Ce livre est en fait un recueil de plusieurs anecdote du Duc de Saint-Simon. Invité à la cour du roi, 300 ans après, il nous sert d'espion dans cette cour pleine de courtisan prêt à tout pour attirer l'attention du roi.

Le Duc de Saint-Simon est né à Paris en 1675, il fait parti de la cour de Louis XIV et ne rate pas une miette des potins royales. Il écrit ses mémoires qu'il nous livre avec toute la noblesse de son titre.  
Je suis une fanatique de la cour et de la monarchie, j'ai lu la biographie de Louis XIV, de Napoléon, et d'autre encore, mais je n'ai jamais vu la cour sous les yeux d'un courtisan. Le duc ne rate rien, il a des taupes dans le royaume tout entier qui lui racontent les plus petits détails de tout ce qui se passe dans la vie du monarque. Ainsi, on découvre des princesses bien loin des légendes populaires, des maîtresses prêtes à tout pour ne pas se faire dépasser et des courtisans bien près de leur sou, bref, des attitudes très loin de la noblesse comme on l'entend de nos jours !On comprend alors qu'à la cour on ne fait rien de sa vie à part jacasser et se tirer dans les pattes pour quelque écu. Cependant, on y voit aussi un roi plus humain qu'on pouvait l'imaginer, qui vieillit à travers ses petits enfants qui meurt l'un après l'autre.

Ce livre est un vrai délice !Il est difficile à lire selon moi car le vocabulaire et le rythme des phrases et d'une autre époque. J'avais l'impression de lire une langue étrangère ! Ce que j'ai aimé, c'est que le livre est divisé en anecdote, ainsi, comme un recueil de nouvelle, on a la liberté d'en lire une puis de laisser le livre sur le coté. De plus la plupart des noms qu'on connaissait pour les avoir lu dans un livre d'histoire ont finalement un caractère bien à eux et ne sont plus qu'une date de naissance et de mort. Je recommande vraiment ce livre pour tout ceux qui aime l'histoire mais aussi pour les autres !
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 1 mai 2013

Fleur de Tonnerre - Jean Teulé


C'est du dernier livre de Jean Teulé que je vais vous parler: Fleur de Tonnerre. J'avais déjà lu du Jean Teulé avec le Le magasin des suicides. Je l'avais lu au collège, je m'en souviens encore, ça se lit bien, c'est marrant, c'est un peu comme un Amélie Nothomb, c'est une valeur sûre !

  Hélène Jegado n'est qu'une petite fille quand elle entend parler de l'Ankou, la personnification de la mort en Basse Bretagne. Il lui vint alors une idée étrange: l'Ankou, ce sera elle. Et c'est comme ça que la petite Hélène, surnommée Fleur de Tonnerre, voyagera de part en part de la Bretagne tuant tous les individus qu'elle rencontre. 

Mon avis ?
  C'est avec beaucoup d'humour que l'auteur nous présente son personnage principal: un monstre. Mêlée de culture populaire de la basse Bretagne et d'un soupçon d'histoire, ce livre se lit vite. Hélène nous inquiète et nous fascine dans sa folie meurtrière. On y rencontre sa famille, ses amants, ses amours, et personne n'y réchappe ! On voyage dans toute la Bretagne avec des crêpes, du cidre, mais surtout beaucoup de bouillons d'herbe. 
  Cependant, j'avoue que malgré la bonne plume de l'auteur... je peux reprocher au début d'être "un peu long". On a l'impression de ne suivre qu'une liste interminable de meurtres qui se produisent toujours de la même façon. 62 meurtres, c'est long. 
    C'est pourquoi c'est un livre que je conseille oui et non.C'est un livre à lire dans le train, ou sur la plage.
Il se lit vite mais on n'en retient pas grand chose..

Rendez-vous sur Hellocoton !

Anna Karenine - Tolstoï



En ce moment, ma vie n’est pas très palpitante, je passe mon début de printemps à travailler et étudier. Cependant, je garde mes voyages dans les transports en commun pour lire. C’est comme ça que j’ai réussi à lire Anna Karenine, ce qui n’est pas une petite chose puisque ce livre a presque 1000 pages.  En parallèle, Anna Karenine a été adapté sur nos écrans par Joe Wrigt. Etant fan de Kheira Knightley, il m’était impossible de ne pas le voir. Néanmoins je n’avais jamais lu de livre de Tolstoï et je voulais découvrir cet auteur. De plus c’était très intéressant d’avoir lu le livre pour voir le film.

Tout d’abord le livre :
Le livre se divise en deux, on suit deux personnages : Anna Karenine et Levine Constantin Dmitriévitch. Anna Karenine est la femme d’un haut fonctionnaire russe, elle mène sa vie de femme mondaine jusqu’au jour où elle rencontre Vronsky. Ces derniers tombent alors éperdument amoureux et nait une histoire d’amour hors des règles de la société russe. D’un autre coté, Lévine est un propriétaire amoureux de la jeune princesse Kitty. Ces deux personnages vivent leur vie en parallèle et de manière presque symétrique, parfois se rencontrent et répondent de manière autonome aux questions de la vie.


Tolstoï écrit bien. Ce n’est pas une découverte, cependant son écriture est fluide, simple, on ne se perd pas dans les détails, bref, c’est très appréciable. J’ai adoré ce livre, un peu long sur la fin, mais tout simplement génial selon moi.  Tolstoï dépeint les mœurs russes et les limites de la noblesse qui va peu à peu vers sa chute. Anna Karenine a été publié sous forme d’épisode dans un journal en 1977. Ainsi, chaque épisode, de quelque page, à son lot d’actions, de rebondissements ou de réflexions. Le roman a comme contexte une Russie partagée entre sa noblesse qui vit de luxe et de dettes et sa population paysanne qui vit de travail et de pain noir. Tolstoï utilise souvent le personnage de Levine pour mettre en scène les divergences au sujet du communisme qui grandit doucement.
L’histoire d’Anna n’est selon moi pas très intéressante au niveau de l’histoire d’amour, elle est même un peu "classique" (la magnifique femme qui tombe amoureuse du seul homme qui nuit à sa réputation). Le plus intéressant est la façon dont tout le monde réagit autour d’elle et toutes les réflexions sur l’amour, l’honneur, la religion ou l’éducation qui sont à chaque fois incarné par un personnage que l'on voit évoluer mais aussi changer d'avis.

Le film :
Le film est beau. Nul, mais beau. Pourquoi nul selon moi ? Car la seul chose qui a été maintenu, c’est l’histoire d’amour, toutes les autres réflexions ont été abandonné, communisme, société, droit de la femme, etc … ainsi, on se retrouve avec une histoire d’amour banale. Il y a de beaux acteurs, certes, mais c’est une histoire banale. Keira Knightley n’est pas adaptée à un tel rôle. Selon moi elle n’a pas le physique pour être une mère attentive… je ne sais pourquoi, mais je l’ai toujours trouvé mauvaise en présence des enfants dans les films, elle m’avait fait le même effet dans « the duchess ». Je suis très déçue car j’aime beaucoup les films de Joe Wright, cependant l’histoire de Tolstoï ne ressort pas de ce film.
CEPENDANT, La mise en scène est géniale. Selon moi, il faut voir ce film comme une œuvre d’art. Rien n’est laissé au hasard, tout est beau. Le film est entièrement mis en scène comme une pièce de théâtre russe. On assiste alors au changement de décors comme si de rien était. Ceci peut choquer au début et j’avoue même que ça m’a donné mal à la tête. Néanmoins cet effet diminue au fil du film. Les décors sont splendides, on peut en dire autant des costumes, les musiques géniales. Un vrai spectacle. Un peu comme l’opéra, on ne voit pas ce film pour l’histoire, mais pour tout le reste. 
Rendez-vous sur Hellocoton !

Mansfield Park - Jane Austen



Il y a peu de temps, j’ai lu Mansfield Park de Jane Austen. C’est un auteur que j’apprécie particulièrement. J’ai déjà lu Orgueil et préjugés, Emma, et je les ai adoré, alors je n’en attendais pas moins de Mansfield Park.

Fanny Price n’a que 10 ans quand elle va habiter chez son oncle et sa tante qui acceptent de l’accueillir pour aider sa famille d’origine qui vit avec de grandes difficultés financières. L’histoire se déroule sur plus ou moins 10 années, Fanny grandit sans qu’on ne cesse de lui rappeler qu’elle doit tout à cette nouvelle famille mais surtout: qu’elle n’est rien. A part Edmund, son cousin, elle n’a pas d’ami, et c’est grâce à lui qu’elle franchira bien des étapes.

Mon avis ?
Pour être honnête, ce livre est celui qui m’a le moins plu de ceux que j’ai lu de Jane Austen. Il est long…très long et Fanny est peu débrouillarde. On comprend bien sûr pourquoi quand on voit comment la traitent ses tantes et ses cousins…cependant, je n’y peux rien, plus d’une fois, j’ai voulu fermer le livre. La partie la plus intéressante, la fin, est rapide. Alors qu’on passe 500 pages à lire à quel point Fanny ne comprend rien à ce qui l’entoure, on doit se contenter d’une petite cinquantaine de page pour savoir avec qui elle finit par se marier. Frustration extrême. 
Rendez-vous sur Hellocoton !

David Copperfield - Dickens


Depuis que je suis allée à Londres, je voulais absolument lire un livre de Charles Dickens mais je n’arrivais pas à faire un choix. Je me suis finalement décidé : David Copperfield.

David vit dans une petite ville tranquille du sud de l’Angleterre avec sa mère et sa bonne servante Pegotty. Les jours passent tranquillement jusqu’à ce que sa mère se remarie et l’enfer commence pour l’enfant qui grandira affrontant bon nombre d’obstacles.







Pdf du 1° tome du livre (Livrespourtous.com)

Le roman David Copperfield a été publié par Bradbury and Evans entre 1849 et 1850 en 20 épisodes ce qui imposera à Dickens un certain rythme dans les actions et les rebondissements. En effet, je ne me suis pas ennuyée en le lisant, chaque chapitre comporte son quota d’énigme. Par le biais de ces pages -fortement autobiographique- Charles Dickens critique sa société : le traitement imposé aux enfants, l’ère victorienne ou même l’idéologie bourgeoise.
La première moitié du roman a été pour moi la plus intéressante. David  me fait penser pour plusieurs raisons au héros de Voltaire, Candide, sa manière si innocente de voir le monde et de se faire duper par ceux qui l’entourent. La suite du roman laisse passer certaines énigmes qui trouvent leur explication dans le deuxième tome.

Après avoir lu ce Roman j’ai fait des recherches sur les conditions de vie des enfants à l’époque victorienne. Certain commençaient à travailler à l’âge de 6ans. Les travaux les plus difficiles leur été réservés et dans les conditions les plus pénibles. Je vous laisse regarder vous aussi ce reportage (en anglais) :
Rendez-vous sur Hellocoton !

Attentat - Amélie Nothonb



Je snobais Amélie Nothomb depuis un petit moment déjà. Ces livres ont un grand problème : ils me plaisent tous. Je n’ai donc aucune surprise quand je les achète, et c’est ce que j’aime, moi, la surprise ! Découvrir un bon auteur est toujours un plaisir !Mais voilà ; j’ai replongé, j’en ai lu un nouveau, j’ai nommé : Attentat (A .N 1996)

Epiphane Otos est l’homme le plus laid du monde et il s’en fiche éperdument jusqu’à ce qu’il rencontre son antithèse : Ethel, belle comme un taureau.
Son amour grandit pour la jeune Ethel parallèlement à sa reconnue internationale dans des agences de top model. C’est au centre de ses paradoxes qu’Amélie Nothomb nous entraine cette fois-ci.

Mon avis ?
Comme je l’ai fait comprendre au début de mon article… ce livre m’a plu. On y retrouve la touche Améliesque, ce petit côté humoristique et tout simplement horrible qui nous rend si perplexe à la fin de l’un de ses livres. Je dois avouer d’avoir été légèrement déçu : j’aurais apprécié un peu plus de surprise, de rebondissement ! je ne pense que cette fois ci Amélie ait voulu mettre l’accent sur l’histoire, mais bien sur la philosophie et le message qu’elle fait passer. L’histoire en elle-même est la plus banale du monde et elle n’oublie pas de le rappeler au cour des pages : un homme laid qui aime une femme terriblement belle. Il n’en reste qu’un Amélie Nothomb est toujours une valeur sure pour les long voyages !

Et vous ?que pensez-vous des livres d'Amélie Nothomb ?
Avez vous déjà lu ce livre ?
Quel est votre livre préféré d'Amélie Nothomb !?
Rendez-vous sur Hellocoton !

Le diable vit a Notthing Hill – Rachel Johnson



Le diable vit a Notthing Hill – Rachel Johnson

Après une semaine à Londres, j’ai décidé que plus tard, j’habiterais à Holland Park, un quartier de Londres proche de Notthing Hill. Alors quand j’ai vu ce livre je me suis dit qu’il était tout simplement évident que je DEVAIS le lire.

L’histoire se divise en deux. Deux femmes, meilleures amies, vivant dans le même quartier : Notthing Hill. Bien que leur maison soit l’une en face de l’autre, tout les sépare. Alors que Mimi est une mère de 3 enfants vivant bien au-dessus de ses moyens, Clare est une épouse au mari riche qui ne rêve que d’avoir un enfant. Nous les suivons toutes les deux au milieu de femmes de banquier, de fête de quartier et d’amants en tout genre.

Mon avis ?

Le livre est bien écrit, l’auteur a cette façon de nous faire comprendre ce qu’il se passe sans même en parler une seconde. Même si chaque femme de ce quartier semble être une vipère assoiffée d’argent (et de sexe…), elles ont toute un peu de cette tendresse qui nous empêche de les détester totalement. Cependant ce livre m’a mise mal à l’aise. Nous sommes loin de ces livres américains où tout finit bien, au contraire, Rachel Johnson a su imprégner son histoire de cette petite touche anglaise qui le différencie de ses confrères (le diable s’habille en prada, seconde noce, people or not people), qui le rend drôle…et méchant.
Rendez-vous sur Hellocoton !